Alors après la mode, ce sont mes cheveux qui réclament leur lot de nettoyage de printemps, et de mode printanière.
Avec ce beau temps, cette luminosité, j'ai envie de blond vénitien, coiffure romantique, coiffé/décoiffé.
Très Hamiltonien tout ça !
Inspirations: David Hamilton
Bon le hic, parce qu’il y a toujours un hic, c'est que moi je suis brune, donc loin du blond vénitien. J'ai beau chaque fois que je vais chez le coiffeur lui réclamer "plus clair, la couleur", il rechigne un peu. Et je dois avouer qu’il n’a pas tord, après à l'entretien, dur dur, ou alors il faut avoir un budget coiffeur à la Jennifer Lopez, un jet et un coiffeur qui vous suive à la trace pour rattraper les racines qui pointent subrepticement leur nez.
Bon, j'essaye de m'y faire, je ne serai jamais une blonde vénitienne, mais avec un léger éclaircissement de la base, quelques mèches par ci par là, et une belle patine cuivré, j'arrive quand même à avoir des reflets roux qui me mettent du baume au cœur. J'ai d'ailleurs un coup de cœur à partager, pour un produit Christophe Robin. Un masque qui donne de jolis reflets intenses roux vénitien et en plus il nourrit les cheveux, donc 2 en 1.
Faiseur de miracle: Christophe Robin Soin nuanceur de couleur, roux vénitien
Autre point problématique, j'ai une nature de cheveux difficile. Des cheveux super épais et secs. Alors dès que je veux faire une coiffure, et bien difficile d'arriver à tout faire tenir par ma barrette ou mon headband.
Bon vous me direz il y a des problèmes plus existentielles sur cette planète. Certes, mais ça m'amène à me poser cette horrible question, pourquoi on est jamais content de ce qu'on a ?????
Comptez le nombre de brunes, qui comptent pas pour des prunes, mais qui essayent de se faire passer pour des blondes vénitiennes (non, non, je ne détourne pas le regard, j'assume).
Les filles avec les cheveux frisées, qui investissent des sommes inconsidérées dans le lissage brésilien, et se retrouve avec des cheveux tous gras plaqués sur la tête.
Les petites têtes aux cheveux courts, qui dépensent un mois de salaire, pour des extensions, pas toujours très naturelles.
Et dernier cas désespéré, celles qui avec leur cheveux souples, ont toujours eu envie de belles boucles romantiques, et qui a à peine 18 ans, filent chez le coiffeur, et ressortent délestées de leur économies durement gagnées par ce job d'été de merde, et avec une tignasse frisée, qui ferait rougir d'envie le premier mouton mérinos qui passe.
OK, j'avoue, je parle là d'une expérience personnelle, qui ne m'a apparemment pas assez servi de leçon, car j'ai envisagé la mini-vague pour ce printemps.
En conclusion, comme on peut toujours rêver. Je vous présente ma sélection de ce que je ne serai
jamais.
Mes envies du printemps